De nos jours, avec le fameux principe du « métro, boulot, dodo », le temps consacré au repas est de plus en plus limité. De ce fait, la restauration hors domicile fait désormais partie de la routine quotidienne des Français pour gagner un temps précieux. C’est pour cette raison que le fait d’ouvrir un snack constitue un projet relativement intéressant. Par où commencer ? Quelles sont les règlementations en vigueur ainsi que les démarches à effectuer ? Découvrez les réponses dans notre article.
Étape 1 : la définition du projet
Pour permettre à votre projet de voir le jour, sachez que dans toute activité de restauration, l’improvisation n’a pas sa place. L’emplacement de votre futur snack représente le premier critère à prendre en compte. De ce fait, il est de mise de choisir un endroit de passage et d’anticiper la concurrence. Pour l’étude de marché, prenez le temps d’observer les habitudes de consommation des personnes qui fréquentent le quartier au quotidien en définissant :•L’heure où l’affluence est la plus importante•Les types de structures situées à proximité de l’emplacement (services publics, écoles, sociétés…)
Étape 2 : la mise en place d’un business plan
Pour réaliser un business plan, de nombreux éléments comptables sont à prendre en compte :•Le prix du loyer (il est recommandé de vous renseigner auprès de plusieurs agents immobiliers pour vous faire une idée des tarifs appliqués et faites jouer la concurrence)•Les factures d’électricité et de gaz, ainsi que les frais de communication•Le budget journalier consacré à l’achat des matières premières•Les charges de personnelVous pourrez ainsi avoir un aperçu des entrées-sorties, sachant qu’il est préférable de sous-estimer les revenus. En effet, dans le secteur de la restauration rapide, il faut toujours se préparer à affronter la pire des situations.
Étape 3 : les démarches administratives
Si aucun diplôme spécifique n’est requis pour l’ouverture d’un snack, un permis d’exploitation est exigé. Pour l’obtenir, vous devez suivre une formation de 4 jours au moins. L’objectif est de vous informer sur les règles de santé publique et d’hygiène, ainsi que les droits et obligations relatifs à ce type d’activité. Pour la demande de licence, vous avez le choix entre :•La licence « restauration » pour pouvoir vendre des boissons à l’heure du repas uniquement• La licence « débit de boissons à consommer sur place » pour avoir le droit d’en vendre à toute heure de la journée
Étape 4 : les équipements et matériels nécessaires
Pour attirer les clients et les fidéliser, outre le respect des normes d’hygiène alimentaire, misez sur la diversité des produits frais proposés (à consommer sur place ou à emporter) qui font la renommée de la restauration rapide : croissant, kébab, hamburger, sandwich, pizza, crêpe, tacos… N’oubliez pas que le café représente la boisson incontournable, sachant que 80% des Français en consomment. De ce fait, outre les appareils à hot dog, les grills panini et les crêpières, entre autres, choisissez votre machine à café professionnelle en fonction de la capacité recherchée. Pour ce faire, basez-vous sur le taux de fréquentation et la licence obtenue (restauration ou débit de boissons à consommer sur place).Pour un service plus rapide et efficace, optez pour une caisse enregistreuse en ligne vous permettant de profiter de toutes les fonctionnalités nécessaires pour vous faciliter la tâche. Ce type de caisse commerce est apprécié pour sa rapidité, la facilité de mise en place d’un programme de fidélité, sa compatibilité avec de nombreux supports (PC, tablette, Smartphone, TPV, etc.) et tous types de modules externes (imprimante de ticket de caisse, tiroir-caisse, douchette, etc.)…
